Meilleurs nœuds pour 2019 !!

Nous sommes déjà fin Janvier et je n’ai pas trouvé le temps avant de rédiger mes vœux, alors voilà un petit article rapide pour vous dire : « Je vous souhaite le meilleurs pour 2019 ! Éclatez-vous et prenez votre pied ! »

Cela fait un moment que je me dis que je dois rédiger de nouveaux articles sur ce site, alors dans mes grandes résolutions 2019 : au moins un article par mois ! !

Je vais commencer par vous donner quelques nouvelles de mon parcours dans le shibari : j’ai rencontré plusieurs modèles grâce à EDO et à ce site et ce fut à chaque fois des moments uniques. Je vous remercie toutes, mesdames, pour votre confiance et pour ces moments de cordes échangés en 2018. Cela m’a permis de progresser tranquillement et de faire mes premières demi-suspensions et suspensions en décembre et janvier.

Moi et la technique du shibari

Aujourd’hui je suis à l’aise quand je pratique les cordes au sol et encore un peu stressé quand je fais une suspension. Il me reste pas mal de travail sur ce plan là, mais cela progresse tranquillement et je préfère ne pas brûler les étapes et pratiquer dans la sécurité pour ma modèle et moi.

Au delà de la technique, ce qui m’a le plus intéressé est la relation entre la modèle et moi : que raconte-t-on avec cette corde ? Quelle est l’intention que l’on y met ? Je pense sincèrement que c’est un domaine ou j’ai bien progressé, même si évidemment il me reste du chemin à faire. Au moins deux modèles m’ont dit que j’avais une corde très tendre, et cela me va bien : on peut être exigeant tout en douceur….

J’ai eu l’occasion de travailler à deux reprises avec des modèles dont le conjoint était présent dans la pièce, et franchement j’ai pas aimé. Sans parler de la dimension sensuelle, pratiquer à 3 dans une pièce est différent d’une pratique intime ou d’une pratique chez EDO.

Actuellement je pratique presque exclusivement avec deux modèles et il y a un vrai intérêt à la régularité : Je sais ce qu’elles aiment, ce qui les fait réagir, je peux anticiper un peu où vont tomber mes cordes, … Cela n’empêche pas, bien évidemment, de reparler des limites avant chaque séance.

Le Shibari en société

Je parle assez facilement autour de moi du Shibari et je trouve généralement un public à l’écoute, même si je vois bien qu’il m’est arrivé de choquer/blesser des personnes. Je m’excuses auprès de ces dernières, c’était bien involontaire.

Globalement je vois de plus en plus de personnes explorer leur sexualité et le fait que EDO soit régulièrement plein montre bien que le sujet intéresse de plus en plus de monde. Cela ne peut que bénéficier à la communauté mais tout de même attention :

On est jamais trop prudent !!

Une amie m’a dit un jour : « Le shibari n’attire que des prédateurs sexuels et des personnes mal dans leur peau ! » Je pense qu’elle a raison en bonne partie. Heureusement la plupart d’entre nous savent museler nos instincts de prédateurs et bien nous tenir en société ou quand on fait des cordes, mais malheureusement ce n’est pas le cas de tout le monde.

Il y a beaucoup de souffrance dans cette communauté, du côté des Nawashis mais surtout du côté des modèles. Soyez toujours prudent dans votre choix de partenaire avec qui faire des cordes, que ce soit en tant que modèle ou en tant qu’encordeur. Posez très précisément vos limites, au moindre doute, ne pratiquez pas. Ne pratiquez que si vous vous sentez en confiance, que la communication est bonne, que rien n’altère votre jugement et que vous vous sentez bien. Souvenez-vous aussi que le sexe n’est pas une obligation avec les cordes (même s’il faut avouer que c’est un super booster sexuel).

CONCLUSION :

Vous êtes arrivez jusque là, bravo ! Je vous souhaite encore le meilleur pour 2019, éclatez vous et prenez votre pied dans le respect de tous ! N’hésitez pas à me faire un petit coucou dans la page contact ou dans les commentaires, cela me fait toujours plaisir !